Accueil Culture Festival international de Carthage | «Nostalgia » de Rabii Zammouri : Des souvenirs ravivés par des titres incontournables

Festival international de Carthage | «Nostalgia » de Rabii Zammouri : Des souvenirs ravivés par des titres incontournables

 

Pendant plus de deux heures, l’assistance a été transportée vers un monde nostalgique suite à l’interprétation de plus d’une vingtaine de titres de génériques de sitcoms et de feuilletons qui ont bercé notre jeunesse, voire notre adolescence … L’occasion de revivre les souvenirs que ces mélodies rappellent, des souvenirs bien ancrés dans la mémoire des Tunisiens.

La scène de l’amphithéâtre romain de Carthage a abrité, lors de la soirée du 24 juillet dernier, le spectacle musical intitulé « Nostalgia » du compositeur Rabii Zammouri.

Devant un public nombreux venu pour redécouvrir des titres à succès de feuilletons et de films tunisiens, la troupe de l’orchestre symphonique, composée de plus d’une cinquantaine de musiciens entre percussionnistes, violonistes, chanteurs, dirigée par le maestro Mohamed Bouslama, a pris place au milieu de la scène de Carthage et a démarré la soirée avec l’interprétation de l’hymne national tunisien en chant et en musique avant de donner le ton de la soirée qui a été marquée par les souvenirs, le bon vieux temps et le fun… Une chanson intitulée « Nachid al Abtal », rendant hommage aux martyrs, a été interprétée au début de la soirée par le trio Dorsaf Hamdani, Mahdi Ayachi et Abir Derbal, et a été suivie par le générique du Journal de 20 heures (diffusé chaque soir à la télé tunisienne) qui a épaté le public présent qui s’est remémoré ces sons et cette musique symbolique restée dans la mémoire collective des Tunisiens.

Du générique du Journal de 20 heures aux tubes des célèbres sitcoms telles que « And Azeïez », « Farhet Laamor »  et feuilletons, à l’instar de «  Sayd Errim » «  Ena Horra »…. et autres, les interprètes aux voix sublimes, à l’instar de Lobna Nooman, Ahmed Rebai, Emna Fekher et Walid Tounsi, ont conquis l’assistance, notamment avec les refrains de la célèbre sitcom « Farhet laamor », interprétée par Kaouthar El Bardi et Jalal Eddine Essaïdi qui a été  chanté en même temps  par le public qui reprenait mot à mot les paroles de cette sitcom. Entre des titres joués au violon, guitare, luth…. Et d’autres par les chanteuses : Manel Amara, Afef Ouni et Meriam Jeddou, le spectacle enchaînait les tableaux de danse assurés par des groupes et des duos de danseurs qui ont accompagné certains artiste.

Le clou de la soirée a été lorsque le compositeur lui-même a pris les commandes pour diriger l’orchestre pour la chanson la plus célèbre du générique du feuilleton « Sayd Errim » de  Ali Mansour interprété initialement par Saber Rebaii, mais ce soir-là c’est son neveu Ahmed Rebaii qui l’a reprise avec le public, suivi de « Icha Horra » avec la voix de Lobna Noâmane, « Enna Horra » par Dorsaf Hamdani et enfin « Naouret el Hwa » et « Sabak el Khir » fredonnée par Walid Tounsi. Rappel euphorique du public à l’adresse des deux dernières vedettes qui ont répondu positivement aux desiderata de l’assistance et reprirent une deuxième fois les mêmes chansons.

Le brillant compositeur a également composé les génériques de quelques feuilletons libyens, dont l’orchestre symphonique tunisien s’est illustré à les présenter. « Nostalgia », une belle occasion pour un flashback d’une musique de génériques de fictions qui nous ont accompagnés en nous offrant de la joie et du bonheur durant ces 20 dernières années.

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